Originaire du loiret,nous avons nous aussi notre légende urbaine.
Elle remonte au moyen-âge:
Animal préféré de Vénus, le chat symbolise la beauté, la séduction et la féminité mais il a aussi souvent été considéré comme une bête maléfique, suppôt du diable. Cette dualité se retrouve dans les superstitions attachées à cet animal, à Beaugency comme à Orléans.
Dès le Moyen-Age. En Orléanais, au XIXè siècle, on disait tout aussi bien : "Malheur à celui qui tue un chat, car rien ne lui réussira" que "Rêver d'un chat, c'est signe de malheur pour soi ou pour la maison où l'on est". La légende de Beaugency illustre le côté obscur du chat. Bien que trois versions différentes soient apparues au cours du XVIIIè et du XIXè siècles pour "dédiaboliser" l'histoire des chats attachée à cette ville, il semble bien que l'origine de celle-ci doive être recherchée dès le Moyen-Age dans la légende du "Pont du diable". La première édition rédigée date de 1842.
Elle fut popularisée en 1936, par James Joyce qui écrivit alors "Le chat et le diable". Le Malin, n'ayant obtenu en échange de la construction du pont de Beaugency qu'un chat, aurait dit à ses habitants : "Vous n'êtes pas de belles gens du tout ! Vous n'êtes que des chats !" Aujourd'hui, les Balgentiens semblent avoir admis cette comparaison à l'origine peu flatteuse puisque de par les rues, sur les toits ou les enseignes, les chats ont investi la ville.
"Monsieur Chat" à Orléans. A Orléans, "Monsieur Chat" a une histoire beaucoup plus courte. "Véritable légende urbaine", "Figure identitaire de la culture orléanaise" comme on pouvait le lire récemment dans la presse locale, il est apparu en 2000 sur certains murs d'Orléans. Ce matou vert, bleu ou jaune mais toujours très souriant est devenu un des symboles de la cité.
Et vous,avez vous aussi une légendes urbaines dans votre région ?